La vaisselle, le lavage… pis le sentiment d’accomplissement qui s’évapore

La vaisselle, le lavage… pis le sentiment d’accomplissement qui s’évapore

Tu connais sûrement ça, toi aussi : tu finis ta brassée de lavage, tu fais des belles piles en évitant le style "tour de Pise", tu ranges, pis là… magie (noire)… y'a ENCORE des vêtements dans le panier!!! Sérieux, y’a-tu un lutin qui vient salir des t-shirts juste pour me gosser?

Même combat avec la vaisselle. Tu te dis : « Yes, j’ai fini! Le comptoir est vide, ça brille, je suis la reine/ le roi de la cuisine. » Mais non. Deux heures (minutes...) plus tard, il y a déjà une tasse de café abandonnée pis une assiette pleine de graines de toast.

Ton sentiment d’accomplissement? Beu-bye. Évaporé plus vite qu’une gorgée de Coke flat.


Pourquoi c’est (quasi) impossible de se sentir accompli.e avec ça?

Parce que ce sont des tâches sans fin. Tu n’as pas un « projet terminé » qui te donne envie de popper le champagne. Tu recommences demain, pis après-demain, pis après-après-demain.

Ton cerveau, lui, il aime les boucles fermées. Il trippe quand tu coches un élément sur ta to-do list pis que c’est FINI. Point final. Ça fait du bien.

Mais la vaisselle, le lavage, le ménage… ça, c’est des « to-do » qui se réincarnent à l'infini. Comme une (autre, 18e) suite de la Reine des neiges. Une autre qui a plus de vies qu'un chat..!

Résultat : même si t’as passé une heure à frotter ton bain, ton cerveau n’a pas le même high qu’après un projet fini pour vrai. Il te dit juste : « Bravo, t’as gagné… 24 heures de paix. at best. »

Pas super motivant, hein?


Mais pourquoi c’est important, ce fameux sentiment d’accomplissement?

Parce que c’est pas juste une « gratification instantanée » niaiseuse. Se sentir accompli, c’est du carburant mental. Ça envoie à ton cerveau le message : « Hey, je suis capable! J’avance! Je gère ma vie comme un.e champion.ne! »

Sans ce sentiment-là, on tombe vite dans la démotivation, le « pourquoi je me donne le trouble? ». Et ça, ça ronge ton énergie. T’as peut-être l’impression que t’es juste « paresseux.se » ou que tu manques de discipline, mais la vérité, c’est que t’essaies d’obtenir un buzz d’accomplissement dans un contexte où c’est pratiquement impossible. (Sens-toi bien à l'aise de me prouver le contraire, je demande juste ça..!)

En gros : t’es pas le problème. La vaisselle, c’est le problème. (Bon, ok, pis peut-être les 12 tasses de café que tu laisses traîner.)


Alors, on fait quoi?

Premièrement : respire, t’es pas tout.e seul.e là-dedans. Tout le monde vit ce cycle in-fer-nal.

Deuxièmement : trouve-toi des tâches avec un vrai « avant-après » satisfaisant. Que ce soit monter une tablette IKEA, finir un casse-tête, écrire un texto (allô 👋) ou juste la série que t'as commencée y'a... un bout là...! Bref, de quoi qui va nourrir ton besoin d’accomplissement selon les bonnes recommandations du guide alimentaire canadien (ou pas #ChipsForPrez).

Troisièmement : donne-toi la permission de voir les tâches récurrentes autrement. Si ton cerveau veut un « high », va falloir l'inventer! Coche « vaisselle » sur ta liste, même si tu sais que tu vas la recocher demain. Mets un timer pis félicite-toi d’avoir battu ton record. Ou encore, considère ça comme un service à ton futur toi (genre : « Merci, passé-moi, de pas me laisser sans assiette propre pour déjeuner demain. »).


Bref, si tu te demandes pourquoi t’as jamais le sentiment d’avoir « fini »… sache que c’est pas toi qui hallucine. C’est dans la nature des tâches répétitives d'être sournoises pis démotivantes.

Pis honnêtement? Savoir ça, c’est déjà un petit accomplissement en soi. 😉



Crédit photo: DominiqueVince sur Pixabay

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